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politique et gouvernance holarchique
En cherchant comment vivre mieux ensemble, il nous est apparu que la question de la “décision” est primordiale. Comme le disent de nombreux scientifiques : “Nous avons tout pour vivre heureux sur Terre tous ensemble, il suffit juste de se mettre d’accord”.
La politique ou gouvernance, est l’art de partager le pouvoir. Nous constatons que nos modèles actuels ne donnent plus satisfaction. Ils sont devenus obsolètes face à la complexité croissante du monde, à l’extinction des ressources et à l’évolution des consciences. Nous aimons nous inspirer de la Nature et dans celle-ci aucun système complexe n’est dirigé par une seule tête. Connaissez vous l’Arbre qui contrôle la forêt ? L’Organe qui contrôle le corps ? la Baleine qui gère les océans ? le Nuage qui dicte la météo ?
Notre société évolue aujourd’hui vers une organisation en intelligence “holomidale” qui inclut et transcende les intelligence tribale et pyramidale des époques pré-moderne et moderne.
Une “holarchie” est la façon dont la nature s’organise : atome / molécule / cellule / organe / système / corps ou lettre / mot / phrase / paragraphe / chapitre / livre.
Chacun des ses composants est un “holon” qui a sa propre autonomie dans son périmètre. Un holon est composé lui-même de holons dont il dépend – sans cellule pas d’organe. Il est aussi membre d’un holon qui est plus que la somme des holons pairs – un organe n’est pas l’addition de cellules. L’holarchie est donc un système d’holons organisés en niveaux. Notre vocabulaire manque pour exprimer le holon de niveau ‘inférieur’ de celui ‘supérieur’ car il n’y a aucune notion de hiérarchie de valeur ici.
Ceci permet de transcender le dilemme entre les systèmes hiérarchiques ou chaotiques lorsque la taille empêche d’appliquer les système tribaux. Cette approche unit harmonieusement l’évolution individuelle et le sens du collectif.
Sur cette approche biomimétique, nous proposons une distribution de l’autorité et des responsabilités, de façon adaptée à chaque contexte, sans imposer de modèles rigides. Nous nous inspirons de la Sociocratie 3.0, de l’Holacratie, des Entreprises Libérées, des Assemblées Populaires et aussi des tribus ancestrales comme les Pygmées et les Lakotas.
Nous participons également aux recherches et expérimentations autour des nouvelles formes de démocratie (participative, ouverte, liquide), de modes de décision (consensus, consentement, Pareto. tirage au sort…) et de sécurité (blockchain, identité numérique).
Nous animons des sessions citoyennes pour utiliser ces approches, et participons à la modélisation des outils numériques les permettant. Nous pouvons aussi conseiller leur mise en place au sein d’une organisation ou d’un territoire.
Articles :
- Comparaison des formes d’intelligence collective : tribale, pyramidale et holomidale inspirée par Jean-François Noubel
- Les mécanismes de la gouvernance holarchique
- Comparaison sociocratie et holacratie
- Etude sur les tendances sociologiques en France de Gérard Mermet
- Blockchain et Smart contrats
Exemples de prestation :
- Archicoop : comprendre les effets des architectures collectives
- Découvrir les enjeux d’une politique holamidale
- Facilitation d’assemblée délibérative
- Découvrir la gouvernance holarchique
- Facilitation de réunions
- Mise en place d’outils de délibération numériques
- Audit de gouvernance
- Mettre en place d’une gouvernance organique
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voir et naviguer ensemble
Par expérience, nous savons qu’il est essentiel que tous les acteurs d’une organisation connaissent voire construisent ensemble sa Raison d’Etre.
Une oeuvre commune d’écoute, à partir de ce qui fait sens pour l’entité organisation, pour eux et pour leur écosystème, rend explicite l’identité de cette entité que ces personnes servent. En comprenant à quel besoin et de quelle manière cette organisation répond (le “driver”), et de quelles qualités (ou “valeurs”) elle a besoin pour être vivante, une tension positive aspire et fédère le collectif. ensuite il est plus facile de comprendre quelles modalités de distribution des responsabilités (gouvernance) et d’organisation des flux de ressources (économie) sont à mettre en place. L’appropriation, le sentiment d’appartenance et la sensation d’être utile vont renforcer la motivation et donc la motivation des membres de cette entité.[/vc_column_text][vc_column_text]
Articles :
- “Naviguer dans un monde complexe” inspiré par Bruno Marion
Exemples de prestation :
- Création d’une vision partagée
- Définir les valeurs de l’organisation et leurs indicateurs
- Etablissement de charte interne (ou code social)
[/vc_column_text][vc_column_text]Pour bien décider il faut bien s’orienter ! Dans ce monde complexe et pleins d’inconnus, les outils de pilotage ordinaires sont périmés. Notre avons développé de nouveaux outils de navigation qui prennent en compte les différentes dimensions de la réalité en nous basant notamment sur la “vision intégrale” de Ken Wilber.
Ceci permet d’élargir et approfondir le diagnostic et les solutions à mettre en oeuvre.
De même, une meilleure appréhension des dynamiques de l’évolution humaine et sociétale permet de mieux voir que notre situation n’est pas due à une erreur. C’est plutôt une invitation à faire le prochain pas. Comprendre les forces d’évolution permet aussi de percevoir ce qui nous est proposée.[/vc_column_text][vc_column_text]
Articles :
- “la vison intégrale”
- “la courbe en U”
- “la Spirale dynamique”
Exemples de prestation :
- In-Paradigm : inclure les autres en mettant leurs lunettes
- Nouveaux outils de navigation pour nouveaux territoires
- Diagnostic et solution sur une situation donnée
- Oser l’évolution consciente
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implication organique
Combien d’associations ont des difficultés avec l’implication pérenne des bénévoles tout en dépendant d’eux ? Combien de bénévoles ne savent pas où et comment aider ? Combien s’essouflent à donner de leur temps ou à ne pas avoir droit de décision ? Quelle est la moyenne d’âge des bénévoles ? Qui s’énerve de ne sans arrêt reprendre depuis le début pour inclure l’accord des nouveaux arrivés ? Qui ne comprend pas pourquoi certains ont des privilèges ?
Devant ces différents problématiques autour de l’implication hors “contrat de travail”, nous avons développé une système de structure “d’implication organique” où l’holarchie (structure organisationnelle expliquée plus haut) est définit par le niveau d’implication des bénévoles. Plus on s’implique plus on a de droits et de devoirs.
Chaque organisation définit ce qu’est “s’impliquer” pour elle, en nature, quantité et qualité des actions. Puis les niveaux, les responsabilités et privilèges de chaque niveau, et les critères de passage de niveau sont déterminés. Fait de façon participative et évolutive, rendue explicite dans une charte, cette structuration permet un fort accroissement de l’organisation. Comme une corps qui aurait un bon squelette où la chair pourrait tenir.
Par exemple, chez Valeureux plus une personne s’implique plus elle a de pouvoir de décision. Dans un espace de coworking, plus un membre s’implique pour la communauté, moins il paye cher sa rétribution mensuelle. Dans un centre de recherche comme The Natural Step, l’implication donne accès à des documents plus complets.
L’inconvénient et l’avantage de ce système c’est qu’il faut “compter” les contributions pour mesurer le niveau d’implication. Pour certains c’est impensable, et pourtant remettre de la transparence dans cet aspect aiderait grandement les organisations et les personnes à être en confiance.
Par exemple, en utilisant la gestion de projet et la place de marché de Wezer, les contributions sont comptabilisées par les tâches effectuées. D’une action quatre bénéfices : gérer ce qu’il y a faire, rendre visible l’intensité des contributions, partager les informations sur ces actions, rendant possible la co-opération ou la reprise par une autre personne, et savoir comment distribuer les euros lorsqu’il y en a.
A l’écovillage Teris, les contributions sont comptées par des billes personnalisées représentant “1 action” = 1 session de préparation du repas, de potager, de course, de construction, d’administratif… Elles sont déposées dans 3 différents pots chaque jour, et remise dans un tableau la fin du mois. Ici c’est la simplicité de l’action qui est privilégiée par rapport à la précision.
Cette comptabilité des contributions, au-delà de structure l’organisation et de nourrir le sentiment de reconnaissance des acteurs, permettra d’utiliser des monnaies inter-communautés pour enfin pouvoir augmenter son pouvoir d’achat . Ainsi en contribuant dans l’écovillage Teris, la personne pourra bénéficier de réduction dans l’écovillage Zegg, ou même en donnant de l’énergie à l’association de soutien scolaire je pourrais avoir des paniers de légumes dans une AMAP. Selon nous c’est aujourd’hui la méthode pour financer ceux qui fabriquent et servent les Communs sans compter sur les subsides d’un état qui se désengage de plus en plus. Bien sur cela prendra du temps à nous rendre autonome des euros, et cependant des initiatives comme FairCoin ou Route des Sels sont déjà en place.[/vc_column_text][vc_column_text]
Articles :
- Quelles voies pour motiver l’implication aux Communs ?
- Le Crédit Commun : une monnaie pour l’économie solidaire de Matthew Slater
Exemples de prestation :
- Comprendre les enjeux de l’implication
- Mettre en place une structure d’implication organique
- Rejoindre un réseau de Crédit Commun
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